vendredi 27 mai 2011

La page culture (2)

Mieux vaut tard que jamais, parlons aujourd'hui de littérature.
J'ai donc lu en mars (oui, ça commence à dater...) Carbone modifié, le premier roman de Richard Morgan qui a obtenu pour celui-ci le prix Philip K. Dick en 2003. J'avoue avoir été assez surpris et happé par ce thriller haletant dont l'idée de base est  particulièrement intéressante : les cerveaux des humains sont sauvegardés dans deux petites "piles" à la base du crâne, ce qui permet des fantaisies telles que se cloner à de multiples exemplaires (formellement interdit, donc activement pratiqué), atteindre l'immortalité (en renaissant dans un corps identique au sien cloné), ou occuper le corps d'un(e) autre. J'ai particulièrement apprécié le traitement sous-jacent du thème de la vie éternelle, ou tout du moins prolongée, et les effets sur la psyché humaine. (ennui, impression d'omnipotence, etc)

J'ai appris avec joie en rédigeant ce billet que l'auteur a publié deux suites à Carbone modifié pour former une trilogie, un petit tour sur Amazon va s'imposer prochainement !
Pour les fans de jeux vidéos, petite trivia : Morgan a participé au scénario de Crysis 2, ce qui va peut-être m'inciter à y jouer (les critiques pas forcément positives m'ayant jusqu'à présent dissuadé...)

N.B. : Si vous comptez aller au cinéma prochainement, évitez le nouveau Pirate des Caraibes, il est vraiment très mauvais...(en vrac, trop sombre, particulièrement en 3D, histoire prévisible et à moitié à dormir debout (très très fort d'arriver à faire les deux à la fois...), et la performance des acteurs ne suffit pas à le sauver, le seul sortant du lot étant Johnny Deep et on commence à connaitre son numéro par coeur...)

It couldn't be more true...


mardi 3 mai 2011

We mortals are but shadows and dust.

I must not fear.
Fear is the mind-killer.
Fear is the little-death that brings total obliteration.
I will face my fear.
I will permit it to pass over me and through me.
And when it has gone past I will turn the inner eye to see its path.
Where the fear has gone there will be nothing.
Only I will remain.